Le déclin bien connu de corégone de lac L’augmentation des populations de corégone dans les Grands Lacs supérieurs s’est accompagnée d’une augmentation du cisco, une espèce étroitement apparentée. De nouvelles recherches examinent les différences entre les deux espèces qui pourraient contribuer à leurs tendances démographiques contrastées. Au début de leur vie, le corégone de lac et le cisco présentent des taux métaboliques, des préférences de proies et des vulnérabilités à la prédation différents. La comparaison des conditions dans le nord du lac Michigan-Huron et du lac Champlain montre que la prédation peut jouer un rôle important dans le recrutement du corégone.
Principales conclusions
- Les larves de cisco présentent un taux métabolique plus élevé que les larves de corégone de lac, ce qui leur permet probablement de nager plus vite, ce qui les rend plus susceptibles d'éviter la prédation et de rencontrer des proies.
- Les jeunes ciscos sont également moins sélectifs quant à leur alimentation que les grands corégones, qui sélectionnent activement les cladocères, un type de zooplancton relativement rare dans les eaux côtières où se rassemblent les jeunes grands corégones.
- Le gobie à taches noires est un prédateur plus efficace des jeunes corégones de lac que des jeunes ciscos. Le comportement de regroupement des ciscos contribue probablement à ce qu'un plus grand nombre d'entre eux survivent aux attaques de gobies à taches noires.
- Bien que l’abondance du zooplancton ait diminué dans le lac Michigan-Huron depuis l’introduction des moules dressénidés, des recherches sur le terrain ont révélé une abondance similaire de zooplancton dans le lac Champlain, d’où les moules quagga et le gobie à taches noires sont absents et où la population de corégone de lac était en bonne santé selon les données les plus récentes disponibles.*
Résultats significatifs de la recherche sur le grand corégone
Cette étude suggère que des interactions complexes entre le métabolisme, le comportement de recherche de nourriture et la prédation réduisent le recrutement du corégone dans le nord du lac Michigan-Huron par rapport au cisco dans le même lac. Les taux de prédation différentiels par le gobie à taches noires invasif peuvent expliquer en partie pourquoi le recrutement du corégone est réduit depuis les années 1990.
*Erratum : Cet article affirmait auparavant que le grand corégone et le cisco prospéraient tous deux dans le lac Champlain. En fait, les données disponibles sont insuffisantes pour étayer cette affirmation.
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Clause de non-responsabilité
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